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La situation de la belgique avec les autres nations et ses positions

 

La Belgique était un pays neutre depuis 1831, elle ne pouvait pas soutenir un pays plutôt qu’un autre et, si une guerre éclatait, la nation belge ne pouvait pas participer au conflit, mais ses voisins ne pouvaient pas l’attaquer non plus.

 

Pour les belges ainsi que pour beaucoup d’hommes politiques et de journalistes,cette neutralité imposée et garantie par les autres puissances voisines leur apparaît comme le meilleur bouclier ,ils se sentent en sécurité.

 

Mieux renseignés, les souverains belges, personnages diplomatiques et militaires essayent de faire évoluer les opinions, en évitant bien sur de vexer les Etats voisins; la France et l’Allemagne.

 

 

 

Prévision d’une guerre proche:

 

Avant 1914, pour les Belges, les événements de juin 1815 (Quatre-Bras, Ligny, Waterloo) constituent la dernière "Grande Guerre" vécue sur le territoire national.

Les Belges n’ont donc plus aucune expérience directe de ce qu’est une guerre.

 

Ils s'apprêtent à célébrer le centenaire de la bataille de Waterloo; à cette occasion, les magasins Delhaize avaient même sortis une nouvelle tablette de chocolat nommée ‘’souvenir de Waterloo’’.

 

Les éditeurs se voient présenter des dizaines de titres qui imaginent ce à quoi pourrait  ressembler un futur conflit.

 

Parmi eux,le plus célèbre ‘’La guerre dans les airs‘’ d’Herbert George Wells, écrit en 1907, imagine qu’une guerre mondiale détruira la civilisation actuelle.

Le dialogue de la fin du livre, entre un rescapé du conflit et un jeune enfant qui ne l’a pas connu, anticipe assez bien la difficulté d’arrêter une guerre devenue totale.

 

Une pièce de théâtre pacifiste de 1912 montre qu’il y avait moyen, pour un observateur éclairé, de prévoir un certain nombre de caractéristiques du conflit à venir. Il s’agit de ‘’La guerre ‘’ de l’écrivain belge Albert Bailly.

Cette pièce raconte l’histoire de deux familles du royaume imaginaire d’Alfanie (l’Allemagne) qui accueillent chez elles,à l’occasion d’un repas, un jeune ami de l’empire voisin de Romagne (la France).

La guerre est soudainement déclarée entre les deux pays, sous le prétexte d’une ridicule rivalité territoriale. Elle se termine par un armistice et un arbitrage devant le Tribunal d’arbitrage de La Haye, mais seulement après de terribles pertes et la mort de l’ancien ami de Romagne.

L’auteur imagine une paralysie du front, l’appréhension des civils de l’arrière et un combat qualifié de " boucherie ".

 

 

Le développement belge dans différents domaines:

 

La Belgique est connue pour être un des principaux moteurs européens dans le domaine de la recherche scientifique et de la coopération internationale.

 

Possédant une neutralité, l’Etat belge n’effraye personne ce qui l’avantage et qui permet aux savants des différentes  grandes puissances de se rencontrer et de partager leurs recherches. C’est le cas dans le domaine chirurgical; le médecin,Antoine Depage fonde en 1902 dans la capitale européenne la ‘’Société Internationale de Chirurgie’’ et organise également dans les années 1905,1908,1911, trois congrès ainsi qu’un quatrième en 1914 à New-York.

 

 

 

 

 

 

 

Quand la guerre balkanique débute en 1912, de nombreux médecins s’organisent entre eux afin d’envoyer des chirurgiens ainsi que du personnel sur place pour créer des "ambulances" et aider des hôpitaux existants.

Des équipes belges sont ainsi envoyées en mission dans plusieurs pays.

Ils ne sont pas à l’abri de danger (épidémies).

 

Ces envois permettent aux médecins d’acquérir une certaine expérience et un savoir-faire. En effet,lorsqu’ils reviennent en Belgique, ils ont été témoins d’une vraie guerre moderne.

Roi,hommes politiques et personnages importants:

 

La famille royale belge ayant de nombreuses origines allemandes,ce n’est pas  Ã©tonnant de voir Albert Ier, après son accession au trône en décembre 1909, rendre une visite officielle dès 1910 à l’empereur d’Allemagne Guillaume II, ni de voir celui-ci lui rendre la pareille la même année à Bruxelles. En novembre 1913, Albert Ier se rend à Potsdam, mais cette fois-ci dans le cadre d’une visite privée. Le roi est soucieux à son retour;en effet,Guillaume II lui a fait part de sa conviction qu’un conflit pourrait être imminent.

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